Ford Kuga 1. 5 EcoBoost Trendy Titanium – Manual great

Le Ford Kuga n’est plus la grande nouveauté du marché, mais il impressionne toujours par sa robustesse et sa praticité. Nous avons testé ce modèle avec le moteur 1.5 EcoBoost de base et la boîte de vitesses manuelle, appelé la version Trendy Titanium. C’est en fait le Kuga le plus abordable, avec un équipement décent et l’avantage que les voitures dans cette configuration sont facilement disponibles en stock. Jetons-y un coup d’œil…

Depuis quatre ans que la génération actuelle du Kuga est sur le marché, la gamme de motorisations a été modifiée à de nombreuses reprises, les moteurs diesel en particulier ayant d’abord été retirés, puis réintégrés. Le Kuga est donc désormais disponible avec, par exemple, le trois cylindres essence 1,5 litre EcoBoost éprouvé avec une boîte de vitesses manuelle à six rapports, accompagné dans la liste des prix par le moteur hybride 2,5 Duratec FHEV et les variantes diesel 1,5 TDCi et 2,0 TDCi EcoBlue mentionnées plus haut.

En termes d’esthétique, le Kuga est l’un des plus beaux SUV du marché. La face avant rappelle les anciens modèles d’une marque française avec ses phares allongés, mais le capot est typiquement Ford et le porte-à-faux avant est assez long, ce qui semble légèrement disproportionné par rapport à la tendance actuelle qui consiste à placer les roues aux angles des carrosseries.

J’apprécie les bas de portes, les garnitures d’ailes et les pare-chocs non peints, qui, dans une telle finition, résisteront certainement à des manipulations plus négligentes que les éléments peints qui les complètent. A l’arrière, les feux sont joliment dessinés, la poignée d’ouverture du coffre est judicieusement placée, ce qui évite de tâtonner à l’aveuglette pour trouver la plaque d’immatriculation, et globalement, l’arrière du Kuga plaît avant tout à l’œil du passionné d’essence. En fait, la meilleure partie se trouve en bas, et je parle bien sûr des deux embouts d’échappement, qui sont authentiques.

En ouvrant les portes et en m’installant derrière le volant, j’ai été une fois de plus ravi par l’intérieur classique de Ford, que j’apprécie toujours, notamment pour son concept simple, avec des commandes placées de manière logique. Qu’il s’agisse de régler la climatisation, de désactiver le système stop-start, de sélectionner les modes de conduite ou de désactiver le système de maintien de la trajectoire, tout est commandé par ses propres boutons, qui sont en outre logiquement et intuitivement placés à portée de main du conducteur. S’habituer à contrôler la voiture presque à l’aveugle n’est donc qu’une question de quelques trajets.

Technologiquement parlant, l’intérieur du Kuga n’impressionne pas au premier abord, mais il ne déçoit pas non plus. Le combiné d’instruments numérique présente des graphismes agréables et une bonne résolution, mais manque un peu de fluidité lors des transitions entre les animations des modes de conduite et lors de la navigation dans les menus. Il arrive souvent que l’on saute par inadvertance un certain nombre de modes (Eco, Sport, Normal, Sand, etc…) et que l’on doive cliquer à nouveau.

L’infodivertissement Sync 3 avec son écran tactile de huit pouces n’éblouit peut-être pas avec des graphiques à couper le souffle, mais sa fonctionnalité et sa clarté sont tout à fait adéquates. Apple CarPlay et Android Auto fonctionnent, il est donc inutile aujourd’hui d’exiger davantage de l’infodivertissement. Mais si quelqu’un en a besoin, cette version comprend également un système de navigation intégré avec des cartes pour l’Europe.

La position derrière le volant est confortable, et les options de réglage du siège et du volant sont tout à fait adéquates. Le siège conducteur est agréable et offre un bon guidage latéral. Un coussin plus long aurait peut-être été utile, mais je n’ai pas ressenti de gêne au volant, même après de longs trajets. Pas plus que les autres membres de l’équipage, qui ont au contraire apprécié l’espace généreux de la deuxième rangée. Le Kuga n’a pas non plus le moindre problème d’espace de rangement, et le compartiment variable de la console centrale avec un « plateau » amovible pour les documents, par exemple, est génial.

Parmi les extras, il y avait aussi un pare-brise chauffant, un volant chauffant et des sièges avant chauffants. Et pour couronner le tout, une peinture spéciale Magnetic Grey metallic qui permet de masquer les salissures hebdomadaires.

Le coffre offre un volume standard de 645 litres, mais grâce à la roue de secours optionnelle, son volume de base a été réduit de 55 litres. Néanmoins, il offre plus qu’assez d’espace pour toute la famille lors de courtes vacances.

Enfin, la valise se réjouit également d’une grande variabilité, puisque la banquette arrière, divisée en 60:40, peut être facilement déplacée de 15 cm. Les dossiers sont également divisés dans le même rapport et il est un peu dommage qu’il n’y ait pas de tunnel pour les skis ou les objets longs derrière l’accoudoir. En revanche, ils disposent d’un réglage supplémentaire de l’inclinaison et, lorsqu’ils sont entièrement repliés, ils peuvent atteindre un volume de 1530 litres.

Sous le capot du Kuga se cache « seulement » un moteur trois cylindres à essence de 1,5 litre portant le badge EcoBoost, qui offre une puissance maximale de 110 kW (150 ch) à 6 000 tr/min et un couple maximal de 240 Nm entre 1 600 et 4 000 tr/min. Avec un poids minimum en ordre de marche de 1 564 kg, cela suffit pour accélérer de 0 à 100 km/h en 9,7 secondes et atteindre une vitesse maximale de 195 km/h.

Les chiffres ne rendent toutefois pas justice au caractère du moteur, qui est agréablement silencieux et calme à bas régime, comme s’il ne s’agissait même pas d’un trois cylindres. Ensuite, entre 2000 et 3000 tr/min, le moteur s’anime agréablement et tire merveilleusement bien, pratiquement jusqu’au limiteur. Au fur et à mesure que le régime augmente, le bruit du moteur augmente, mais son discours et sa puissance sont très agréables.

L’expérience de conduite est améliorée en passant la voiture en mode sport, après quoi vous pouvez sentir le trois cylindres s’animer et devenir encore plus impatient de monter en régime. La boîte de vitesses manuelle est très précise et les palettes sont agréables à prendre en main. Elle est positionnée à une courte distance du volant, les voies sont définies avec précision et les vitesses tombent parfaitement en place, comme j’ai l’habitude de le faire dans une Ford…

Avec un moteur de base et entre de bonnes mains, le Kuga peut offrir une expérience de conduite très agréable et, grâce à la boîte de vitesses et au châssis, une conduite un peu plus sportive. Ce n’est certainement pas une voiture ennuyeuse, mais elle exige une conduite silencieuse pratiquement dès le départ, ce qui est facilité pour les longs trajets par des éléments tels que le régulateur de vitesse, l’assistance anti-collision et l’assistance au maintien de la trajectoire.

Le châssis est lui aussi classiquement Ford et sa suspension offre un très bel équilibre entre confiance et confort. Associé à des jantes en alliage de 17 pouces chaussées de pneus 225/65, le Kuga se faufile avec aisance sur les routes les plus accidentées, sans que l’habitacle ne s’en ressente. Dans le siège, même si vous sentirez que le revêtement de notre route slovaque typique n’est pas exactement idéal, le châssis parvient à absorber la plupart des bosses de manière efficace. La voiture ne rebondit pas et reste agréablement confiante, ce qui se ressent surtout dans les virages, où le Kuga est stable et la carrosserie ne s’incline même pas trop malgré la carrure plus haute du SUV.

La consommation était d’environ 7 à 9 l/100 km en ville en conduite calme, et d’environ 7,3 l/100 km en conduite mixte. 7,3 l/100km en conduite mixte, 7,7 l/100km en conduite pure sur autoroute et bien moins de 6 l/100km en conduite sur route. Ces bons résultats sont dus à la double injection de carburant et à la suralimentation par turbocompresseur à géométrie variable. La technologie de désactivation des cylindres joue également un rôle dans l’amélioration de l’efficacité, car le trois cylindres déjà « pauvre » peut fonctionner avec seulement deux cylindres. Bien entendu, cette fonction n’est disponible que lorsque le moteur tourne à charge minimale, ce qui se fait en conduisant doucement à une vitesse constante.

En ce qui concerne les prix, le Kuga standard est proposé à partir de 29 290 euros pour la version de base complète. Les voitures de série et surtout de série en finition Trendy Titanium sont proposées à 7 300 euros avec un bonus de 7 490 euros. Il s’agit donc d’une véritable remise pour un SUV aussi bien équipé et aussi performant.

En conclusion, peut-être juste un résumé, à première vue le Kuga ne séduit pas tout le monde, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à me mettre à son volant. Avec son volume et sa puissance, il a avalé les kilomètres d’autoroute sans broncher, et grâce à son coffre spacieux, il n’a pas eu de problème pour transporter du matériel. Avec une excellente boîte de vitesses manuelle, un moteur très agréable et un châssis bien réglé, le Kuga a été un excellent compagnon sur les routes sinueuses et variées. Pour un SUV assez ordinaire de Ford, ce sont tout simplement des expériences très agréables et j’attends avec impatience de voir sa prochaine dérivation…